Durant deux jours, les 24 et 25 août, des séances de marché montagnard ont lieu au cœur de Hanoi avec la participation de onze femmes H’mông venues de Lao Chai, une commune du district de Sa Pa, province de Lào Cai (Nord). Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme de développement communautaire (depuis 2011), financé par l’Association de voyages d’Asie-Pacifique (PATA).
Depuis quatre ans, l’hôtel 5 étoiles Sofitel Legend Metropole Hanoi, du groupe Accor (15, rue Ngô Quyên, arrondissement de Hoàn Kiêm, à Hanoi), tient des séances de marché montagnard au cœur de la capitale, où des membres de minorités ethniques vendent brocatelles et autres bracelets fabriqués par eux-mêmes. Ils bénéficient des services 5 étoiles du Sofitel Legend Metropole Hanoi durant deux jours. De 2011 à 2014, les Day et Dao rouge ont été six fois les heureux élus. Cette année, c’est au tour des H’mông.
Une expérience à tenter
«C’est la première fois que je participe à un marché montagnard à Hanoi. Je communique avec les touristes étrangers en anglais pour vendre mes produits. Ma famille s’est lancée aussi dans le tourisme communautaire, plus précisément le +homestay+», partage Thào Thi May, 32 ans, du village de Hàng (commune de Lao Chai, district de Sa Pa). Cette femme ajoute que son village compte une dizaine de familles lancées dans le «homestay». Chaque mois, chacune accueille entre 20 et 30 touristes.
Le programme de développement du tourisme communautaire est mis en œuvre par l’Université ouverte de Hanoi (Vietnam) et l’Université Capilano (Canada). Ses bailleurs de fonds sont l’hôtel Sofitel Legend Metropole Hanoi et la PATA. L’objectif est d’améliorer les capacités des minorités ethniques, notamment des femmes, en matière de tourisme. Une fois qu'elles ont reçu les premiers rudiments en anglais par des étudiants canadiens et vietnamiens, elles sont invitées par l’hôtel Sofitel Legend Metropole Hanoi à tenir des séances de marché montagnard.
«Nos brocatelles et objets de décoration séduisent les touristes étrangers. Ils en achètent comme cadeaux», dit Giàng Thi Co, 30 ans, une villageoise de Hàng.