La ville de Hôi An, province de Quang Nam (Centre), a décidé d’investir plus de 72 millions de dôngs pour restaurer ses vieux puits, qui se sont dégradés au fil du temps.
Hôi An en possède environ 80, construits entre le XIVe et le XVe siècles. La plupart se trouvent dans le vieux quartier et le long de la rivière Dê Vong, sur la rive Nord (quartier de Thanh Hà et la commune Câm Hà).
«La ville a approuvé un projet de restauration de ses vieux puits, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. À l’avenir, ils deviendront des lieux touristiques», a dit Truong Van Bay, vice-président du comité populaire de Hôi An.
«D’abord, nous restaurerons huit puits implantés dans le parc de Kazik, la chapelle de la famille Nguyên Tuong, au 685 rue Hai Bà Trung, le temple de l’âme des morts, le temple des éléphants et le temple de Tin Nghia», a expliqué Nguyên Chi Trung, directeur du Centre de gestion de la conservation des patrimoines de Hôi An.
Génie protecteur pour chaque puits
Les anciens puits de Hôi An ont principalement trois formes : ronde, carrée, ou ronde en haut et carrée en bas. Ils sont constitués de briques qui ne sont pas liées au mortier. Leur point commun: ils disposent tous d’un fondement en lim, un bois très solide qui soutient les parois du puits. Quelle que soit leur forme, ces puits donnent toute l’année une eau limpide, très douce.
Au-dessus des puits, les habitants de Hôi An ont installé un autel dédié au génie du puits. Ils croient que chaque puits est protégé par un génie.