L'intégration du tourisme à l'ASEAN en débat
Mettre à jour: 01 Avril 2016
La conférence de communication sur la stratégie touris​tique de l'ASEAN (Association des pays de l'Asie du Sud-Est) pour la période 2016-2020 et des contenus liés à l'intégration a été organisée le 30 mars à Ha Noi.  

Placé sous les auspices de l'Administration nationale du Tourisme et du Programme de développement des capacités d'un tourisme écologiquement et socialement responsable (UE-ESRT)", la conférence avait pour objectif de cerner les opportunités comme les défis du secteur national du tourisme à l'heure de l'intégration internationale.

Cet événement ​a perm​is aux gestionnaires, décideurs politiques, professionnels du tourisme vietnamiens et étrangers de partager des informations et expériences, d'évaluer les opportunités et les défis du processus d'intégration internationale.

Également ​l'occasion pour les agences de voyage locales d'être pleinement conscientes de leur chemin d'intégration, a​fin d'élaborer des plans et stratégies convenables capables de saisir les opportunités, de surmonter les difficultés dans la prochaine période, notamment dans le contexte d'intégration du tourisme à la Communauté économique de l'ASEAN.

Lors de la conférence, Vu Quôc Tri, directeur de l'UE-ESRT, a présenté les aides de ce dernier pour le processus d'intégration du tourisme vietnamien à l'ASEAN, dont le développement des produits et ressources humaines, la gestion des destinations, l'amendement de la Loi sur le tourisme, la création du Conseil consultatif sur le tourisme, la mise en place de l'accord sur la reconnaissance mutuelle des professionnels du tourisme (MRA-TP).

Selon les spécialistes de l'UE-ESRT, le défi majeur pour l'intégration du tourisme vietnamien à l'ASEAN consiste en ce que la plupart de ses entreprises ne sont pas encore prêtes pour l'intégration internationale.

À quoi s'ajoutent des retards de la réforme du mécanisme de gestion étatique pour la formation professionnelle conformément au Code du travail, et la difficulté à trouver un consensus entre  ministères et  organismes compétents, ce qui freine le développement du secteur du tourisme.

Courrier