Loger chez l’habitant, un nouvel intérêt pour les touristes étrangers
Mettre à jour: 21 Mars 2017
Les jeunes touristes étrangers venant pour un séjour de courte ou de longue durée préfèrent loger chez l’habitant plutôt que d’aller à l’hôtel. À Hô Chi Minh-Ville, des auberges attirent de plus en plus les voyageurs, et sont souvent complètes en haute saison.  

Des touristes séjournent au «The Common Room project» à Hô Chi Minh-Ville. Photo : TCRP/CVN

De nombreux touristes n’ont pas besoin d’une chambre luxueuse dans un hôtel ou de services de haute qualité, mais d’un logement sûr et de prix convenable, propre, calme et confortable.

Ainsi de nombreux habitants louent des chambres vides aux touristes. Certains ont réparé leur maison et ont créé des sortes de dortoirs ou des chambres à louer. Les chambres de 6 à 10 lits sont d'entre 10 et 15 euros la nuit. Les chambres double ou individuelle varient de 22  à 35 euros. Les clients partagent les espaces publics comme la cuisine et/ou la terrasse.

Trouver des compagnons

Ici, ils trouvent facilement des gens qui ont de mêmes goûts pour faire une randonnée en automobile ou une balade en ville, par exemple. Benjamin Bilbro, un Américain de de Californie, fait son premier voyage au Vietnam. Il est en colocation dans une boutique-auberge et, de là, peut visiter la ville en scooter. «Je m’intéresse à l’hébergement + chez l’habitant+, c’est pourquoi j’ai choisi ce logement. C’est impeccable», dit-il. 

Laure Duval, employée de la boutique-auberge The Common Room project à Hô Chi Minh-Ville, a indiqué qu’elle accueillait chaque mois environ 300 touristes venant notamment d’Angleterre, d’Australie, de Suède, du Canada, de Chine et de République de Corée. «L’intérêt de l’auberge, c’est que tout le monde peut partager. Ils peuvent cuisiner ensemble, organiser une soirée ou faire des balades», a-t-elle précisé.

Découvrir leur mode de vie

Loger «chez l’habitant» permet aux touristes de partager la culture, le mode de vie et les coutumes régionales avec la population locale. «C’est convivial. Quand on vient dans un pays étranger où on ne connait rien du tout, c’est bien d'être chez l’habitant. Il nous guide, nous renseigne sur la nourriture et les choses à voir ou à faire», partage Mélanie Riché, une touriste française.

Pour Salomé Lo, également Française, elle travaille au Vietnam depuis 2 mois. Elle loue une chambre individuelle meublée dans une auberge. «Le prix est raisonnable. Je peux cuisiner les plats que je veux, et sur mon balcon, je peux accueillir mes voisins», indique-t-elle.

L’hébergement en auberge marque des points dans l’économie du tourisme de la ville et apporte effectivement des ressources économiques aux habitants. Selon Duong Minh Binh, président de la Compagnie de consultations et de développement du tourisme CBT, tout le monde peut participer au développement du tourisme. Il y a des intérêts à la clé : améliorer le revenu des habitants, protéger l’environnement et présenter la culture locale aux touristes...

 

CVN