Le réseau de fleuves, canaux, arroyos, représentent 16% de la superficie naturelle de Ho Chi Minh-Ville présente de grands potentiels pour promouvoir le tourisme fluvial.
Ho Chi Minh-Ville s'intéresse au développement du tourisme fluvial.
La mégapole du Sud dispose d’un réseau de 1.000 km de fleuves, canaux et arroyos, et de 320 ports dont quatre d’envergure que sont Sai Gon, Tan Cang-Cai Lat, Ben Nghe, Nha Be. Un tiers des ouvrages architecturaux se trouvent le long des fleuves et canaux - des potentiels immenses pour développer le tourisme.
En 2013, la ville a commencé à exploiter le tourisme fluvial, avec la participation d'entreprises et d'investisseurs. Récemment, la ville a mis en service des navires touristiques sur le fleuve Sai Gon et inauguré sept produits touristiques fluviaux.
Depuis 2016, le Comité du Parti, le Conseil populaire, le Comité populaire de Ho Chi Minh-Ville ont promulgué des résolutions et documents prioritaires pour le développement du tourisme fluvial. Selon le plan de développement du tourisme fluvial pour la période 2017-2020, au moins sept programmes touristiques sont prévus sur les fleuves Sai Gon, Dong Nai, Nha Be, Soai Rap et Long Tau. Le nombre des touristes sur les voies navigables a atteint 450.000 personnes en 2017 et a continué d’augmenter dans les années suivantes.
Cependant, la ville rencontre des difficultés dans l’investissement dans le développement des infrastructures et de nombreuses entreprises ont déjà changé de sphère d'activité. En effet, le nombre d’entreprises spécialisées dans le tourisme fluvial a chuté de 37 unités et 130 bateaux à 19 et 100.
En outre, la ville doit s’intéresser à la planification des ouvrages architecturaux le long des fleuves et canaux au service du tourisme ainsi qu’à leur conservation. Il faut mobiliser la participation des autorités, des entreprises comme des habitants, a recommandé l’architecte Truong Thai Hoai An de l’Université d’architecture de Ho Chi Minh-Ville. Une mesure efficace pour développer le tourisme fluvial et aussi préserver les ouvrages patrimoniaux devant l’urbanisation galopante.