Lors d'une récente réunion sur la restauration du pont centenaire Long Biên à Hanoi, le vice-Premier ministre Hoàng Trung Hai a souligné la nécessité de préserver au mieux ses valeurs culturelle, historique et architecturale comme ses capacités d'assurer la circulation.
De même, le dirigeant s'est particulièrement intéressé à la sélection du projet le plus efficace sur le double plan architectural et infrastructurel.
Le ministère du Transport et des Communications est chargé de la réalisation de ce projet. La Compagnie générale des chemins de fer du Vietnam a elle accepté d'enlever la voie ferrée du pont, celle-ci devant être transférée à la ligne Yên Viên-Ngoc Hôi à 3 km en amont. Une mesure qui permettra d'atténuer la surcharge actuelle du pont et de favoriser la circulation des autres moyens de transport. Le pont sera restauré de façon à retrouver son aspect d'avant 1965. Après, il sera réservé aux piétons, vélos et transports en commun comme taxi et bus. Selon les prévisions, ces travaux nécessitent un investissement de 3.177 milliards de dôngs. Il s'agit d'un prêt partiel de la France, le solde revenant au gouvernement vietnamien (environ 15%).
Le pont Long Biên, en acier et d'une longueur de 2,5 km, a été construit en 1898. Il possède 20 piliers, des arches et 2 voies pour piéton et une ligne de chemin de fer en son milieu : caractéristiques originales d'un pont considéré comme un témoin de l'histoire de la capitale.