Au «village des estampes» de Dông Hô dans le district de Thuân Thành (province de Bac Ninh, Nord), habite un artisan du nom de de Nguyên Dang Chê, possesseur d’un grand nombre de biens sur une surface de 6.000 m2 estimé à plus d’une dizaine de milliards de dôngs.
Nguyên Dang Chê était salarié dans le secteur de l’édition et de la culture. Après sa retraite, il a investi ses fonds dans l’achat et la reproduction des estampes qui l’a amené treize ans après, à la création de son entreprise individuelle.
M. Chê dispose d’un grand nombre de biens sur une surface de 6.000 m2 estimé à plus d’une dizaine de milliards de dôngs. Outre, son étang piscicole, ses locaux de fabrication, sa maison d’exposition, et sa salle de réception exhibent des estampes populaires de Dông Hô.
Avec plus d’expérience et de compétences, il a décidé d’étendre sa gamme de produits en réalisant des estampes dans de nouveaux formats : calendriers, carnets de papier do (d’origine végétale), reliefs, sentences parallèles… Des produits estimés à plusieurs milliers de dôngs, voire des dizaines de millions de dôngs.
À 85 ans, l’artisan Nguyên Dang Chê est toujours plein de rêve et de projets. Un de ses grands désirs est d’organiser un marché dédié à l’estampe populaire de Dông Hô en décembre du calendrier lunaire afin de préserver, de valoriser la culture locale au pays, ainsi que de présenter des produits traditionnels aux visiteurs vietnamiens et touristes étrangers. Ce projet permet aussi de faire d’une pierre deux coups en offrant dans le foyer de représentation de l’artisan Chê, le Quan Ho (chants alternés traditionnels).
Cet artisan a confié qu’il continue de créer de nouvelles œuvres et qu’il mettra en place ses idées de projet, lorsqu’il touchera une dizaine de milliards de dôngs.
La créativité et la capacité d’innover sont les forces de Nguyên Dang Chê, qui, chaque jour ne cesse d’être submergé d’illuminations et d’inspirations. «Je suis fier d’avoir le titre d’Artisan, d’avoir l’opportunité d’explorer de nouveaux pays asiatiques et d’être reconnu dans ce milieu, par ma collecte de milliers d’anciens exemplaires d’estampes populaires de Dông Hô».