C’est depuis 2003 que fut lancé le projet de préservation du sanctuaire de My Son, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1999. Dix ans après, l’heure est au bilan à dresser. Un exercice auquel s’est adonné le 16 décembre le Bureau de l’UNESCO à Hanoi, en partenariat avec la province de Quang Nam (Centre).
La conférence-bilan a été co-présidée par Katherine Muller Martin, représentante en chef du Bureau de l’organisme onusien au Vietnam, et Huynh Khánh Toàn, vice-président du Comité populaire provincial de Quang Nam.
Ce projet, fruit de la coopération tripartite Vietnam-Italie-UNESCO, concerne surtout la restauration des «Tours G» du vestige de My Son, situé dans la province centrale de Quang Nam. Il s’est étalé en trois phases, 2003-2005, 2008-2010 et 2011-2013, pour un budget total de plus de 1,6 million de dollars provenant d'une aide non remboursable du gouvernement italien.
Des avancées significatives en dix ans
Au bout de la décennie consacrée à la préservation, le bilan est jugé positif avec des résultats encourageants, notamment la réfection complète des Tours G, la découverte de plus de 1.500 objets archéologiques lors des travaux de restauration, assortie de la valorisation de ces espèces, sans omettre leur nomenclature en vue de leur présentation. Le résultat le plus probant reste sans doute le recyclage du personnel commis au fonctionnement du vestige. Une cinquantaine d’ouvriers locaux ont été formés sur l’entretien du vestige en vue d’en assurer un avenir radieux, en parallèle, une équipe restreinte a été constituée pour la gestion du site.
Les tours G rouvrent leurs portes depuis juin 2013 après dix ans de restauration. Les touristes ont l’occasion de mieux comprendre un trésor inestimable de l’humanité, a souligné Katherine Muller Martin lors de la conférence-bilan.
Par ailleurs, les représentants de l'UNESCO et des spécialistes ont recommandé à Quang Nam la sauvegarde des sites, des travaux d’entretien fréquents et le maintien dans les conditions optimales du vestige.