Le Vietnam accélère la coopération internationale dans la politique, l'économie..., mais aussi en matière de préservation et de valorisation de ses patrimoines matériels et immatériels reconnus par l’UNESCO.
Ces patrimoines sont le trésor du Vietnam et de sa population, a souligné la représentante en chef de l’UNESCO au Vietnam, Katherine Muller-Marine. Ces derniers temps, le gouvernement vietnamien a déployé de gros efforts pour les protéger, a-t-elle estimé, souhaitant que ce travail se poursuive dans le futur.
En dehors de reconnaître les sites du Vietnam en tant que patrimoines matériels et immatériels du monde, l’UNESCO finance le pays pour les préserver et les valoriser. Cette organisation a encore dispensé plusieurs formations pratiques au sein de la communauté et aussi à des experts vietnamiens chargés de la conservation de ces sites.
Le Vietnam a signé plusieurs conventions internationales concernant la protection des patrimoines culturels et naturels mondiaux. Il a appelé les membres de l'ASEAN à accepter le projet de l’accord-cadre de coopération entre l’ASEAN et l’UNESCO en la matière.
En tant que membre officiel du Comité du patrimoine mondial, le Vietnam peut désormais avancer ses initiatives et aussi soutenir celles des pays membres de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel 1972.
Néanmoins, la préservation et la valorisation des patrimoines du Vietnam rencontrent de nombreuses difficultés, notamment l'attrait des investissements pour leur préservation, la compétence professionnelle des cadres gestionnaires, la gestion d'un bon nombre de touristes, etc.
Selon Mme Katherine Muller-Marine, le Vietnam devrait examiner et faire en sorte d’équilibrer développement et préservation. La protection des patrimoines doit être mise en oeuvre à la fois avant et après leur reconnaissance par l’UNESCO afin d'assurer un développement durable des sites, car la préservation et la valorisation nécessitent le travail de tous.