Des rues originales à Hanoi
Mettre à jour: 15 Septembre 2015
Hanoi est un dédale de rues où il est facile de se perdre. Chacune a ses particularités et certaines frappent l’esprit par leur originalité, à l’image des rues Hô Hoàn Kiêm, Nguyên Xi, Câm Chi et Hoa Lo. Petite visite guidée.

La rue la plus courte de Hanoi

Longue de seulement 52 m, la rue Hô Hoàn Kiêm est la plus courte de Hanoi. Elle possède une position idéale : au centre de Hanoi, en face du lac de l’Épée restituée, juste derrière le Théâtre des marionnettes sur l’eau de Thang Long. C’était jadis la rue Hàng Chè, puis la rue Philharmonique à l’époque coloniale. Elle relie la rue Câu Gô à celle de Dinh Tiên Hoàng. Après 1945, elle a été renommée Hô Hoàn Kiêm. La rue est connue pour sa salade de papaye verte au bœuf séché, qui se déguste sur le trottoir.

La rue des livres

Légèrement plus longue que la rue Hô Hoàn Kiêm, la rue Nguyên Xi, du nom d’un général célèbre sous le règne du roi Lê Loi, relie les rues Dinh Lê et Tràng Tiên. Au début du XXe siècle c’était la rue Jules Boissière. Ses nombreuses librairies qui vendent des ouvrages neufs ou anciens attirent étudiants et autres amoureux de la lecture.

La rue des gourmets

La rue Câm Chi (appelée aussi ruelle Hàng Bông) abrite de nombreux restaurants populaires, où l’on vend des plats délicieux pour quelques dizaines de milliers de dôngs. «Câm Chi» se traduit par «Interdit de pointer du doigt». La rue a été nommée ainsi pour rappeler aux habitants locaux de ne pas pointer du doigt le roi et son entourage quant ils traversaient le quartier. Câm Chi est à environ 500 mètres au Nord-Est de la gare de Hanoi. Cette ruelle relie la rue Tông Duy Tân, également bien pourvue en restaurants.

La rue de l’ex-prison coloniale

D’une longueur de 165 m, la rue Hoa Lo est célèbre pour la prison homonyme, l’ancienne «Maison centrale» construite en 1896 par les Français. Elle fut utilisée pendant l’époque coloniale pour emprisonner les révolutionnaires vietnamiens. Après 1954, c’était le «lieu de résidence» des pilotes américains capturés. Ce sont ces derniers qui lui ont donné l’ironique surnom de «Hanoi Hilton» et l’on peut aujourd’hui visiter ce qu’il en reste.

CVN