Le monastère zen Truc Lam Tay Thien
Mettre à jour: 03 Août 2010
La secte zen Truc Lam, fondée par le roi Tran Nhan Tong (XIIIe siècle), a joué un rôle important dans la vie des bouddhistes au Vietnam depuis des siècles.
Le monastère zen Truc Lam Tay Thien, l'une des trois plus grands monastères zen au Vietnam, se trouve dans la commune de Dai Dinh, district de Tam Dao, province de Vinh Phuc, à 60 km de la capitale. Selon le maître Thich Kien Nguyet, bonze gestionnaire du site, elle a été construite sur les ruines de Thien An, une ancienne pagode de la dynastie des rois Hung, détruite par les envahisseurs Ming (XVe siècle). C’est un lieu de pèlerinage bouddhiste mais aussi une magnifique destination touristique. Selon Thich Kien Nguyet, ce monastère est l'endroit idéal pour mener une vie religieuse et étudier le zen. Il est construit en altitude, dans un endroit calme, paisible, proche de la nature. C’est d’ailleurs un des traits distinctifs de toutes les pagodes du zen Truc Lam.

La construction du monastère zen Truc Lam Tay Thien a débuté le 4 avril 2004 sur la montagne Tay Thien, qui appartient au massif montagneux du Tam Dao, dans la province de Vinh Phuc. Le 25 novembre 2005, le monastère, de 4,5 ha, a été inauguré. Coût de l’ouvrage : 30 milliards de dôngs.

Le monastère zen Truc Lam Tay Thien se compose d’un sanctuaire principal de 17 m de haut, de 673,2 m², soutenu par quatre colonnes de près de 1m de diamètre. Au centre trônent trois statues de Bouddha. A gauche, il y a une salle d’exposition de reliques datant des dynasties des Ly, Tran, Le et Nguyen. En outre, il y a une porte d'entrée composée de trois petites portes, un clocher, une tour du tambour, une maison de culte des ancêtres et une salle de méditation.

De Truc Lam Tay Thien, perché à 300m d'altitude, les visiteurs peuvent apercevoir au loin la montagne de Ba Vi et les 3 pics du Tam Dao, malheureusement souvent cachés par les nuages. Le chemin qui mène au monastère est magnifique et serpente au sein d’une pinède odorante. Un monde de tranquillité où l’on n’entend que le vent et, parfois, le son de la cloche de la pagode rythmant la vie des moines.
VNP