"Avec les expériences obtenues dans la remise en état des vestiges et du centre de l'ancienne ville de Gênes, l'Italie est prête à coopérer et à partager ses expériences avec Hanoi en matière de réhabilitation des anciennes rues de la capitale vietnamienne".
C'est ce qu'a déclaré mercredi lors d'un séminaire Cesare Bieller, chef de la section de politique et de culture de l'ambassade d'Italie à Hanoi.
"La préservation des anciens quartiers, qui va de la responsabilité de toute la communauté, devra se faire en tenant compte de l'amélioration de la qualité de vie et de l'efficience économique pour attirer la participation des habitants dans ces lieux", a-t-il estimé.
"Les anciens quartiers représentent à la fois les valeurs économiques, culturelles, sociales et architecturales de la capitale. Leur préservation devra être assurée par des gestionnaires locaux et les habitants", a souligné l'architecte Dao Ngoc Khiem, ancien directeur du Service municipal de l'aménagement et de l'architecture.
"Les maisons et bâtiments anciens qui reflètent les différents styles architecturaux de la ville à chaque étape historique doivent être réhabilités et préservés", a-t-il ajouté.
Les anciens quartiers de Hanoi, d'une superficie totale de 100 ha et abritent environ un millier d'habitations, se sont fortement dégradés, en raison de la forte augmentation de la densité de population.
Les autorités de Hanoi font de leur mieux pour réduire la densité de population afin de minimiser les effets négatifs sur les anciens quartiers. Une des mesures essentielles pour la préservation et la mise en valeur des patrimoines matériels et immatériels de la capitale.