Mê Linh, au paradis de la floriculture
Mettre à jour: 02 Mars 2011
Dès l’aube, les villages floricoles des communes de Mê Linh, Van Khê, Dai Thinh et Tiên Phong, district de Mê Linh, Hanoi, sont en pleine effervescence. Partout, motos et camions font la queue pour charger des fleurs qui seront transportées dans tous les coins du pays.

Ces dernières années, le district de Mê Linh, autrefois spécialisé dans la culture du riz et des légumes, est devenu une grande  zone de floriculture. Partout surgissent marguerites, roses rouges ou jaunes, violettes, dahlias, mimosas, glaïeuls et oeillets. Cette région alimente de nombreuses grandes villes et provinces du Nord, tels que Hanoi, Nam Dinh, Thai Binh, Hai Duong, certaines villes et provinces du Sud, comme Hô Chi Minh-Ville, Cân Tho et même le marché chinois. À partir de 5 ou 6 heures de l'après-midi, le marché aux fleurs local s’anime, et l’effervescence atteint un pic les jours précédent le Têt.  

La route principale menant menant aux villages floricoles s’est élargie et a été bétonnée pour facilité l’accès aux camions et motos. Selon Duong Van Quang, chef du département des affaires économiques du district de Mê Linh, « la province consacre 500 ha à la culture des fleurs. Mais selon la stratégie de développement économique d'ici à 2015, cette zone devrait tripler. Cette région deviendra une région floricole de dimension nationale Â». En 2010, le centre d’encouragement agricole de Hanoi a construit un modèle de culture des roses de haute qualité sur une superficie de 1 ha dans le village de Van Quan, commune de Van Khê. Lê Viêt Dô, président de la coopérative de service agricole de Van Quan, a confié : «Certains agriculteurs de la coopérative cultivent des variétés importées de France et des Pays-Bas depuis plus de six mois, ce qui leur rapporte 20-30% de plus de bénéfices ».  

Dô nous a accompagné à la ferme de Lê Tiên Son, village de Van Quan, spécialisée dans la culture des roses sur sol alluvial. Son a dit : "Ma famille cultive de nombreuses variétés de roses sur 1.3 ha dont 0.7ha sur sol alluvial. Il n'est pas trop difficile de faire pousser des fleurs, mais les producteurs doivent avoir de bonnes connaissances techniques. Les fleurs cultivées sur les  sols alluviaux sont plus belles et plus durables. En 2010, ma famille a obtenu plus de 130 millions de dôngs de bénéfice. Dans le passé, je n'aurais jamais osé rêver d'un chiffre aussi élevé Â». Il a ajouté qu'il y a beaucoup d'autres agriculteurs qui peuvent gagner des centaines de millions de dôngs par an.  

Les gens du district de Mê Linh aujourd'hui non seulement savent comment faire pousser les fleurs, mais ils peuvent aussi développer de nombreuses variétés. La floriculture les aide à avoir des revenus stables voire à s’enrichir, à créer un bel environnement de vie et à développer le tourisme.

VNI