Les mosaïques en tissu de
jeunes étudiantes en design industriel ont récemment attiré l'attention de
nombreux amateurs d'art nationaux et étrangers.
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Nguyên Thu Huyên, créatrice de mosaïques en tissu. |
Avec le désir de faire quelque chose d'utile pour
protéger l'environnement, Nguyên Thu Huyên, une étudiante en section design
industriel à l’Université ouverte de Hanoi, a réalisé une thèse scientifique au
nom très romantique : «Les pièces de tissu ne sont pas perdues pour tout le
monde». Elle a attiré rapidement l'attention et a remporté le premier prix de
la recherche scientifique de sa section, ainsi qu’un prix d’encouragement pour
la recherche scientifique du ministère de l'Éducation et de la Formation. Nguyên
Thu Huyên est à l’initiative d’une nouvelle forme d’art : les mosaïques Ã
partir de pièces de tissu provenant de l’industrie textile.
Avec deux de ses amies, Dà m Thi Phuong Chi et Diêu
Thi Hoa Hông, elle a décidé de créer des mosaïques en tissu très originales.
Les pièces de tissus ont été soigneusement choisies, puis combinées pour créér
des portraits, des paysages...
Selon Nguyên Thu Huyên, les mosaïques en tissu de son
équipe sont inspirées de différents thèmes tels que enfants, paysages,
traditions.... Elles sont de couleurs vives, et donnent l’impression de la
peinture à l'huile si on les regarde de loin. À l'heure actuelle, ses
principaux clients sont des étrangers, c’est pourquoi elles se concentrent sur
les thèmes folkloriques qu’apprécie ce genre de clientèle.
La fabrication de mosaïques en tissu est assez
compliquée. Elle demande de la patience pour calculer et soigneusement
assembler les petits morceaux de tissu ensemble. Le plus difficile est de
façonner des visages humains avec des émotions différentes. Parfois, il faut
dépouiller les fibres pour créer des rizières, des vagues, de l'herbe...
Récemment, des mosaïques sur le thème des vêtements
des femmes des 54 ethnies du Vietnam, réalisées par Nguyên Thu Huyên et Dà m Phuong
Chi, ont été exposées au Musée des femmes vietnamiennes à Hanoi. Avec leur
collection de plusieurs centaines de mosaïques uniques, ces jeunes filles
n’apportent pas seulement un souffle nouveau à l’art, mais aussi contribuent Ã
valoriser l'identité culturelle nationale, à renforcer l'amour pour la patrie
et la responsabilité envers l'environnement./.