Le Têt traditionnel, ou Nouvel An lunaire, est une célébration majeure des Vietnamiens placée sous le signe de l’arrivée du printemps. C’est aussi le temps de mettre un plateau des plats, considéré comme l’âme du Têt, sur l’autel pour le culte des ancêtres.
Lors des jours du Têt traditionnel des Vietnamiens, sur l’autel des ancêtres de chaque famille, qu'elle soit aisée ou non, et en dehors de nombreuses pâtisseries, il ne saurait manquer le mâm ngu qua ou littéralement le plateau de cinq fruits minimum pour exprimer les souhaits du maître de la maison.
Les Dao rouges à Hoàng Su Phi, une localité montagneuse du Nord, ont comme coutume de prendre un "bain de feu" au début de l’année lunaire. Une cérémonie mystérieuse qui attire touristes et badauds.
La fête traditionnelle est, pour les Vietnamiens, une activité culturelle et spirituelle dont l’origine et le développement se situent dans leur histoire. Depuis des siècles, ils sont fidèles à l’adage “en buvant de l’eau on pense à la source”.
Selon les mœurs et coutumes des Vietnamiens, le repas du réveillon est d’abord destiné au culte des ancêtres, puis aux retrouvailles familiales. Il est donc indispensable et sacré.
Xông đât, lì xì, sortir de chez soi pour la première fois les premiers jours de l’année lunaire… font partie des traditions du Têt vietnamien.
La province de Hà Giang abrite 22 ethnies minoritaires, dont notamment des Mông, et chaque ethnie possède ses propres coutumes.
Les estampes populaires du village Sinh sont très connues dans l’ancienne capitale impériale de Huê (ville centrale du Viet Nam), notamment à l’arrivée du Têt traditionnel.
Six ans après sa reconnaisance en tant que patrimoine à sauvegarder d’urgence, le hat xoan de Phu Tho a réussi à être converti en patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Une consécration pour cet art qui revient de loin.
Le khen est l’instrument de musique fétiche des Mong, celui qui les relie au monde des divinités. Mais si tous les Mong l’adorent, seuls les hommes en jouent. A l’âge de la puberté, c’est avec le khen qu’ils vont à leurs premières conquêtes féminines.
Le hat cua dinh, ou chant de culte, constitue le fondement même du ca trù, art musical classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Peu de gens connaissent ce chant qui a presque disparu au cours de ces 60 dernières années. Mais c’était sans compter sur l’opiniâtreté de Bui Trong Hien, chercheur à l’Institut culturel et artistique du Viet Nam, et de ses collaborateurs, qui ont…
Les artisans du village de métier traditionnel de fabrication de fleurs en papier de Thanh Tiên sont en train d’achever leurs travaux pour fournir leurs marchandises uniques, animées et multicolores aux marchés de fleurs en papier à l’occasion du Nouvel An.